Remise des prix aux lauréats 2024

Le concours national de la Résistance et de la Déportation - CNRD

Créé en 1961 par la volonté conjointe des Résistants et de l'Éducation nationale de faire vivre la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, le CNRD est le seul concours à associer dans chaque département les instances académiques de l’Éducation nationale, les associations de résistants et de déportés, et l’Office national des Combattants et des Victimes de guerre (ONaC-VG). À l’échelle nationale, il compte parmi ses partenaires les ministères de la Défense, de la Justice, de la Culture, les associations et fondations de mémoire, les musées et mémoriaux.

Ce concours s’appuie sur l’enseignement de l’Histoire et sur les Mémoires. Il contribue à un travail pluridisciplinaire, dans une démarche d’éducation à la citoyenneté. À ce titre, il s’inscrit dans le parcours citoyen de l’élève.

Il se divise en 4 catégories :

• catégorie devoir individuel 3^e ;

• catégorie devoir individuel lycée ;

• catégorie travaux collectifs collège ;

• catégorie travaux collectifs lycée.

Dans les catégories individuelles, les élèves composent sur un sujet imposé en lien avec le thème de l’année.

Dans les catégories travaux collectifs, les élèves choisissent le type de production et le support utilisé, tout en respectant le thème de l’année.

Thème de l'année

Les travaux réalisés pour l’année scolaire 2023-2024 ont porté sur le thème : « Résister à la Déportation en France et en Europe ».

Les participants

• 209 élèves de collège et 172 élèves de lycée ont participé au concours

• 23 établissements scolaires sont concernés :

• 16 collèges :

- Font de Fillol (Six-Fours) 

- Institution Notre-Dame (Toulon)

- Irène et Frédéric Joliot-Curie (Carqueiranne) 

- Jean L’Herminier (La Seyne-sur-Mer) 

- Romain Blache (Saint-Cyr-sur-Mer) 

- Jules Ferry (Hyères)

- Villeneuve (Fréjus) 

- Geneviève de Gaulle-Anthonioz (Carcès) 

- Notre Dame-des-Missions (Toulon) 

- Jean Cavaillès (Figanières)

- Général Ferrié (Draguignan)

- Marie Mauron (Fayence)

- Sainte Marie (La Seyne-sur-Mer)

- George Sand (Toulon)

- Pierre Puget (Toulon)

- Les Pins d’Alep (Toulon)

• 7 lycées :

- Dumont d’Urville (Toulon) 

- Jean Aicard (Hyères) 

- Thomas Edison (Lorgues) 

- Raynouard (Brignoles)

- Golf Hôtel (Hyères)

- Maurice Janetti (Saint-Maximin)

- Golfe de Saint Tropez (Gassin)

150 lauréats ont été mis à l’honneur, parmi les 381 jeunes Varois ayant participé. Leurs travaux ont été sélectionnés au niveau départemental par un jury constitué d’enseignants varois et de représentants d’associations mémorielles réunis sous la présidence de Mathieu Sieye, inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’Éducation nationale (IA-DASEN) du Var et de Jean-Marc Noaille, inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional (IA-IPR) d’histoire-géographie, référent académique « Mémoire et Citoyenneté ». Puis un jury académique a récompensé les meilleures productions.

62 lauréats, en catégorie individuelle ou collective, figurant dans les 3 premiers prix académiques sont sélectionnés pour le jury national qui aura lieu en septembre.

 

Le président d'honneur de la cérémonie

Ancien résistant, Jean Lafaurie est un passeur de mémoire. Il sillonne les écoles de France pour témoigner et éveiller les jeunes à l'histoire de la France dans la Seconde Guerre mondiale.

Né le 30 novembre 1923 à Carjac (Lot) Jean Lafaurie est marqué dans sa jeunesse par l’engagement communiste familial et par le Front populaire. En juin 1940, il n’a que seize ans lorsqu’il recopie l’appel du Général de Gaulle, appel qu’il distribue autour de lui avec des amis. Début 1941, il rejoint l’Organisation secrète puis le maquis Guy-Môquet en Corrèze.

Arrêté en juillet 1943 à Marcilhac (Lot) alors qu’il venait en aide aux réfractaires du STO, Jean Lafaurie est incarcéré à la prison de Tulle, de Limoges puis à la centrale d’Eysses. Il est déporté dans le camp de concentration de Dachau où il découvre l’horreur mais aussi la solidarité indispensable pour survivre.